Catégorie : Insectes

Faux miel ou miel naturel : comment faire la différence ?

Faux miel ou miel naturel

Pour bien profiter d’un miel de qualité, il est nécessaire de le consommer brut ou naturel. Il existe des méthodes pour distinguer le vrai du faux miel. L’article suivant expliquera les différents critères qui détermineront un miel authentique 100 % naturel.   

Qu’est-ce qu’un vrai miel et faux miel ?

Il faut savoir qu’un miel cru finit par cristalliser après plusieurs mois. Pour faire la différence, il faut savoir ce qui différencie le vrai miel du faux. Un vrai miel ne provient pas d’une usine, mais de la ruche d’abeilles. Le miel pur est fabriqué par des abeilles mellifères. Le miel biologique est fabriqué par les abeilles qui se nourrissent des fleurs. Et les fleurs sont cultivées dans son environnement naturel. Un faux miel est un miel ajouté avec du glucose, du dextrose, de la mélasse, ou encore du sirop du sucre. On y ajoute aussi du sucre inverti, de la farine, du sirop de, mais, de l’amidon et tout produit semblable. Le faux miel se nomme aussi miel impur, artificiel ou falsifié.

Les astuces pour reconnaitre le vrai du faux miel

Il existe différentes méthodes pour faire la distinction du vrai au faux miel.

·         La cristallisation du miel cristallisé et miel cru

La cristallisation prend plus ou moins de temps en fonction des fleurs d’origine du miel. Un miel cru finit toujours par cristalliser au bout de 6 mois à 1an. Le faux miel ne cristallise pas du tout par endroits.

·         La densité du miel

Un miel qui vient d’être récolté est très liquide. Puis il s’alourdit rapidement, il devient difficile à transvaser d’un pot à un autre. Le faux miel reste liquide au bout de plusieurs mois.

·         La dissolution dans l’eau

Pour vérifier l’authenticité d’un miel pur, il faut verser une cuillérée dans un verre d’eau. Une fois le miel est tombé dans le fond du verre. Il ne doit pas se mélanger qu’après avoir mélangé. Cette expérience prouve l’authenticité d’un miel naturel.

·         La réaction au chauffage

Si on chauffe un miel, le naturel caramélise rapidement. Le faux miel se transforme en mousse puis en caramel. Il est bien possible qu’il ne se change plus.

·         L’odeur et le gout

L’odeur d’un miel naturel se rapproche à celle de sa fleur de provenance. Son gout se sent au bout de quelques minutes en bouche. Le faux miel n’a pas d’odeur délicate. Son gout dure longtemps en bouche à cause des sucres et d’aromes ajoutés.

·         Le test du feu

Il faut enduire la tête d’une allumette de miel et allumer avec une autre. Si cette allumette prend le feu rapidement, ça prouve que c’est du miel authentique. Mais dans le cas contraire, c’est un faux miel.

·         L’adhésivité

Le vrai miel n’est pas collant si on frotte entre les doigts. Le faux est collant à cause du pourcentage élevé d’additifs ajoutés.

·         L’épaisseur

Un vrai miel est très épais et difficile à transvaser dans un contenant tandis que le faux est léger et se transvase rapidement.

·         Le test du jaune d’œuf

On verse le vrai miel dans un récipient avec le jaune d’œuf. Quand le mélange est accompli, le jaune d’œuf paraît cuit. Le faux n’affecte rien sur le jaune d’œuf.

·         Le test du pain

Un pain tartiné de vrai miel se fige en quelques minutes. Le faux miel mouille et hydrate en raison des additifs.

·         L’impureté

Le vrai miel contient d’impuretés les particules d’aspect sale. Il contient de pollen et corps d’abeilles. Le faux n’a aucune impureté totale.

 

L’abeille ouvrière : une travailleuse multifonction dans la ruche

L'abeille ouvrière

Le rucher est un véritable petit monde avec ses habitants et sa propre organisation. La colonie est dirigée par une reine qui assurera la survie de la ruche en pondant des œufs pour les futures abeilles.

Il y a plusieurs centaines de mâles dans la ruche, mais les principaux habitants sont des abeilles ouvrières. Ces abeilles femelles représentent 90 % de la colonie et sont actives tout au long de leur vie pour assurer le bon fonctionnement de la ruche.

La naissance des abeilles ouvrières

Contrairement à la reine, il faut 21 jours à une ouvrière pour quitter sa cellule. Comme la reine, l’œuf éclora en trois jours et l’abeille ouvrière idéale apparaîtra 21 jours après la ponte.

L’ouvrière a des glandes qui seront plus ou moins développées selon son âge et lui permettront d’effectuer des tâches spécifiques :

  • la glande du bas de la gorge, grâce à laquelle les ouvrières sécrètent une substance destinée à nourrir les larves,
  • les glandes labiales et mandibulaires qui permettent l’émission de phéromones d’alarme,
  • la glande de Nasanov, une tache distincte que l’on voit au bout d’une abeille pour indiquer aux autres abeilles de la colonie que c’est là que se trouve la reine.

Relations entre les abeilles ouvrières

Il n’y a qu’une seule mère dans la ruche, la reine des abeilles. Cet insecte est facile à reconnaître par sa plus grande taille.

Pendant le vol nuptial, elles s’accoupleront pour la première fois de leur vie. Environ 25 mâles seront fécondés par une reine. Une fois l’accouplement terminé et fécondé, la reine retourne dans sa ruche et n’en sortira plus.

Par conséquent, elle stocke leur sperme dans sa spermathèque. Tout au long de sa vie, elle pondra des œufs de différents mâles. Les ouvrières peuvent donc être sœurs ou demi-sœurs.

La vie des abeilles ouvrières

Tout comme les fourmis ou les termites, les abeilles sont connus pour être des travailleuse infatigables. La vie des ouvrières est une vie de dur labeur. Une jeune abeille effectue ses tâches dans la ruche. Elle ne sortira pas avant vingt jours. La tâche de la jeune abeille sera de nettoyer les alvéoles pour faire place à la deuxième génération, la reine ne pond que dans des alvéoles propres.

Vers l’âge de six jours, l’ouvrière deviendra nourrice. Elle sera chargé de nourrir les larves. Certains vont sceller, c’est-à-dire obstruer les cellules contenant des larves de neuf jours. Puis, entre le 5e et le 20e jour, l’abeille ouvrière commencera à construire les rayons et à les réparer.

A 15 jours en moyenne, l’abeille sera chargée : 

  • de récolter la manne apportée par les cueilleurs,
  • de stocker le nectar et de le transformer en miel,
  • et de stocker le pollen dans les alvéoles.

Puis lentement l’abeille sortira de la ruche. Environ 18 jours, elle sera chargé de réguler la température de la ruche en créant un courant d’air grâce aux battements rapides des ailes.

L’abeille ouvrière devient une abeille gardienne

Dans la période de 12 à 25 jours, l’ouvrière deviendra une gardienne. Placée devant la porte d’entrée, elle vérifiera si les abeilles qui entrent appartiennent à la colonie et alertera si un ennemi s’approche.

En cas d’attaque, les gardiennes appelleront des renforts et précipiteront l’ennemi pour le poignarder. Avant l’attaque, les gardiennes se tiendront sur la plate-forme devant l’entrée dans une posture caractéristique.

L’abeille gardienne devient la cueilleuse

Trois semaines après la naissance, l’ouvrière effectuera plusieurs vols de reconnaissance pour se familiariser avec les environs et localiser la ruche. Puis s’envolera à la recherche de nectar de fleur, de pollen ou de propolis.

Les vieilles abeilles transportent de l’eau. L’eau est en effet indispensable à la vie de la colonie. Les abeilles d’hiver, c’est-à-dire les abeilles qui naîtront à la fin de l’été, auront pour tâche de maintenir une température d’une vingtaine de degrés dans la touffe.

En hiver, les abeilles forment un groupe autour de la reine et du couvain. Elles se relayeront. Les abeilles extérieures à la grappe reviendront se réchauffer lorsqu’elles seront gelées et seront remplacées par d’autres. Et ainsi de suite jusqu’à ce que la température redevienne douce.

Les insectes qui meurent après avoir piqué

Se promener dans la nature, prendre du bon temps dehors ou faire un pique-nique dans le jardin, on peut très bien avoir des insectes comme « invités ». Seulement, on pourrait être victime d’une piqûre et connaître une forte douleur, certains en sont même allergiques. Parmi eux, il y en a qui meurent après avoir piqué et d’autres qui arrivent à conserver leur vie.

Les insectes « hyménoptères » et leur piqûre

Dans la catégorie des insectes qui sont pourvus d’un dard, cet organe pointu qui pourrait être venimeux, il y a ceux que l’on appelle hyménoptères. On recense l’abeille, la guêpe, le frelon et le bourdon, qui possèdent un aiguillon pouvant s’avérer toxique. Certes, ils ne sont pas naturellement agressifs, mais ils utilisent cette arme quand ils se sentent menacés.

On remarque que le frelon et la guêpe sont plutôt plus agressifs quand ils sont en proie à leur nourriture ou quand on s’approche de trop près de leur nid. Les abeilles sont attirées par les aliments sucrés, et sont près des humains lors de la manipulation de leur ruche, mais n’attaquent que quand elles se sentent en « danger » avec des gestes brusques. Les bourdons sont rarement offensifs puisqu’ils se consacrent à la pollinisation dans les champs.

Il faut savoir que seuls les hyménoptères femelles qui piquent, car les mâles ne possèdent pas de dard. C’est avec la piqûre qu’ils injectent le venin, et l’introduction de la toxine se fera sous la peau ou sur des muqueuses, mais également dans un tissu conjonctif comme celui de l’œil entre autres. 

Le cas de l’abeille

Parmi ces hyménoptères, l’abeille est celle qui perd sa vie juste après avoir piqué. Certes, avec les 20 000 espèces enregistrées, il y en a qui ont une durée de vie réduite de quelques jours, comme il y en a qui arrivent à vivre pendant des semaines, voire des mois, et le cas particulier de la reine qui aurait une espérance de vie de 5 ans. L’abeille n’est pas particulièrement agressive, notamment quand l’apiculteur intervient dans les ruches pour extraire le miel des cadres. Elle utilise son dard pour se défendre, sauf que sa piqûre est très douloureuse et s’avère être dangereuse chez certains sujets allergiques.

Lors de la piqûre, le dard barbelé des abeilles restera coincé sous la peau qui se referme. Son aiguillon est attaché à son corps, et le geste souvent systématique du piqué qui la chasse de sa main arrive à lui arracher le dard. L’abeille éventrée saigne alors et meurt. Rares sont les cas où les abeilles survivent après avoir piqué.

Et qui conservent leur vie après avoir piqué ?

Ces insectes dotés de dard ne piquent pas sans raison, ils s’en servent pour se protéger ou lors d’une agitation. Dans le cas des guêpes, ils utilisent essentiellement leur dard pour chasser des petits insectes qui vont leur servir de nourritures. Mais elles peuvent piquer quand les humains s’approchent trop de leur nid. Seulement, contrairement aux abeilles, elles possèdent un dard lisse et une piqûre ne suffit pas à leur ôter l’aiguillon. Sachez également que la guêpe est attirée par le sucre et la viande, elles sont omnivores.

Le frelon est le plus gros parmi les hyménoptères. Avec sa forte corpulence, il possède également un plus grand dard que sa piqûre est beaucoup plus profonde et beaucoup plus douloureuse. On distingue le frelon européen du frelon asiatique, ce second est beaucoup plus « féroce » et beaucoup plus dangereux. La piqûre du frelon asiatique est moins profonde, mais plutôt « musclée », car elle peut traverser des tissus plus épais, et même les protections en caoutchouc. Le frelon peut piquer plusieurs fois jusqu’à ce qu’il vide sa poche de tout le venin. 

L’apiculture: un métier, une passion

L’apiculture est non seulement un métier mais c’est également une passion. En effet, on ne devient pas apiculteur sans être un amoureux de la nature et surtout des abeilles. Aussi, il est bon de noter que le métier d’apiculteur n’est pas un métier comme les autres car avant de s’y lancer, il faudra avoir de la passion. De ce fait, il s’agit d’un résultat d’une passion.

Une passion qui se transforme en métier

La passion pour les abeilles résulte de la fascination des hommes pour ces insectes. Ce n’est qu’après que cette passion s’est transformée en une activité à but lucrative. De ce fait, un apiculteur est avant tout un passionné qui a en lui un amour de ce qu’il fait. Ainsi, la passion doit être au rendez-vous pour ne pas se décourager face aux différents échecs qui peuvent survenir au cours de l’élevage, mais aussi afin de persévérer dans le monde de l’apiculture.

Nécessitant un choix de mode de vie, le métier d’apiculteur requiert une grande disponibilité et un matériel apicole adéquat voire un équipement complet et vivant. Ayant pour mission de s’occuper de l’installation des ruches, l’apiculteur est également le professionnel qui se met à la recherche des abeilles à insérer dans ces dernières. Par ailleurs, le rôle de l’apiculteur est également de s’occuper de la récolte du miel produit par ces insectes. En apiculture, il faudra s’y dédier physiquement, mais aussi émotionnellement. Ainsi, une fois qu’on s’en occupe, il faudra veiller au bien-être des abeilles afin qu’elles puissent remplir leur rôle et travailler en toute sérénité pour ensuite produire du miel selon la quantité et la qualité désirée.

L’apiculture, un métier de professionnel

L’apiculture est avant tout un métier destiné aux professionnels. De ce fait, il est crucial de s’y passionner avant de l’adopter comme profession. Par ailleurs, un apiculteur est également un avide de connaissances sur le monde des abeilles, leur anatomie, mais également et surtout leur mode de vie. Aussi, pour que les abeilles produisent du miel correctement, il est crucial de prendre soin d’eux et ainsi, de détecter à l’avance si les colonies ont une maladie. De ce fait, les apiculteurs devenus des techniciens en connaissent largement sur le sujet.

Doté d’un esprit curieux, un apiculteur aguerri ou un rucher a également pour rôle de réaliser une visite régulière à ses ruches. Cela dans le but d’inspecter ces dernières et d’y réaliser des entretiens si besoin. En outre, ce professionnel se charge également du nettoyage du plancher de la ruche, du renouvellement des cadres usés des ruches et de l’installation des hausses supplémentaires. Par ailleurs, il s’assure de la santé des colonies, mais également du bon déroulement de la production du miel.

Navigation